Château de Digoine

– La Perle du Charolais –

Étendu sur 35 hectares à proximité du Canal du Centre, le domaine de Digoine se compose de paysages d’exception aux aménagements spécifiques. Labellisés « Jardin Remarquable », ils constituent des espaces naturels incontournables en Bourgogne du Sud.

  • L’esplanade Sud

Un double alignement de platanes, de chênes d’Amérique et de tilleuls encadre l’allée sud qui constituait jadis l’accès principal du Château de Digoine. Au Moyen-Âge, un pont-levis enjambant les douves remplaçait le grand portail actuel. Une fois entré, des topiaires d’ifs délimitent le chemin menant à la cour d’honneur. Ces éléments furent replantés par le propriétaire actuel. Classé Monument Historique, le tracé au contour de l’espace en herbe est signé du célèbre architecte paysagiste Achille Duchêne.

Cette grande allée qui aboutit à la Cour d'Honneur constitue l'accès historique vers les jardins de Digoine.

Esplanade Sud

  • Le parterre 1920 d’ Achille Duchêne

Restauré à l’identique de celui d’origine, le parterre agrémentant la partie avant de la serre est également l’œuvre d’Achille Duchêne. Il fut dessiné à la demande du Comte de Croix, propriétaires du domaine de Digoine tout au long du XXe siècle. Les rosiers tiges que l’on peut y admirer aujourd’hui correspondent à la variété « Jardin de Granville »

Les buis présents dans les jardins sont traités au bacillus thuringiensis, une bactérie naturelle.

À l'origine de la renaissance du parc de Vaux-le-Vicomte, Achille Duchêne est considéré comme une référence dans la création de jardins d'agrément.

Parterre 1920 d’Achille Duchêne

  • La serre

De fer et de verre, la serre fut construite en 1830 à la demande des Chabrillan afin d’y cultiver des espèces végétales qui n’auraient pu s’acclimater à la région. Bâtiment particulièrement onéreux, la démarche consistant à dépenser des sommes importantes dans le but de détenir un pouvoir sur la nature faisait de la serre un symbole de réussite sociale. Particulièrement moderne pour l’époque, une chaudière installée en sous-sol diffusa jusqu’au XXe siècle la chaleur via des tuyaux sous des tablettes. Restaurée en 2008, la serre abrite aujourd’hui la collection de plantes du propriétaire. S’y trouvent, entre autres, des pamplemoussiers, des citronniers et un gigantesque agave.

La serre permettait de cultiver des variétés de plantes exotiques qui, dans les jardins, n'auraient pas resisté aux rudes hivers bourguignons.

Serre

Partie intégrante des Jardins à la Française, la serre abrite aujourd'hui la collection de plantes de Jean-Louis Rémilleux.

Intérieur de la serre

  • La roseraie

Aménagée en 2017, la roseraie constitue l’une des créations majeures de ces dernières années. Présentant plus de 2000 rosiers anciens répartis en une soixantaine de variétés, elle est mise en valeur par des chambres végétales composées de 600 jeunes ifs. La dynamique des formes et des couleurs portée par des parfums particulièrement flatteurs confère à la roseraie une atmosphère douce et apaisante dans laquelle le public aime à s’attarder.

Pour la saison 2020, de nouvelles variétés de roses ont été plantées dans les jardins : Ingrid Bergman, Baronne de Rothschild, Belle de Clermont, Jardin de Granville et Annapurna.

Roseraie

La plus belle de nos jardins...

Rose Comtesse de Chabrillan

  • Le mixed border

Face à la roseraie, le long du mur qui délimite l’esplanade Sud, fut aménagée une plate-bande colorée appelée « mixed border ». Comprenant, entre autres, magnolias et pivoines, le « mixed border » est un espace dans lequel la liberté est laissée aux plantes de se mélanger à d’autres dans une harmonie chromatique parfaitement étudiée. Très présent dans les jardins réguliers anglais, son concept a été popularisé à la fin du XIXe siècle par la spécialiste des jardins Gertrude Jekyll.

Du Nord au Sud, le mixed border relie le Parc à l'Anglaise aux Jardins à la Française

Mixed border

  • Le jardin potager

Aménagé à l’emplacement de l’ancien cimetière du Couvent des Frères Picpus (ayant existé de 1609 à 1776), le jardin potager a entièrement été remis en valeur. Les légumes qui y poussent sont cultivés pour la consommation.

À l'Ouest des Jardins à la Française, l'ancien couvent qui borde le potager fut transformé en écurie.

Potager

  • Le Nouveau Jardin Français

Dernière création extérieure de Digoine, le Nouveau Jardin français a été finalisé en 2018 et vient remplacer un ancien théâtre de verdure. Inspiré par les réalisations d’Achille Duchêne, il fut sélectionné parmi une dizaine de propositions. On y trouve diverses espèces dont les rosiers, les pivoines, les dahlias, mais aussi, au centre des parcelles triangulaires, de l’ail décoratif et du cosmos. Installé par le propriétaire, un pot à feu constitue le point central de la réalisation.

Le Nouveau jardin français sert de jonction entre les Jardins à la Française et le Parc à l'Anglaise.

Nouveau jardin français

  • Le Jardin à l’Anglaise

Qualifié de « Très beau parc encadrant une magnifique pièce d’eau » par Jules et Edmond de Goncourt, le Jardin à l’Anglaise date des années 1750 – 1770. Dessiné par l’architecte Edmé Verniquet ce jardin dit « irrégulier » s’implante de manière radicale à la fin du XVIIIe siècle, rompant avec la « dictature du cordeau » des Jardins à la Française pour reprendre l’expression d’un certain Jean-Jacques Rousseau…

Invitant à la promenade et à la contemplation, le Jardin à l’Anglaise tend à magnifier la beauté naturelle des paysages par une intervention toute en subtilité derrière laquelle la présence de l’homme se fait oublier. Ici, les allées serpentent entre de grandes pelouses qui bordent l’étang et les parties boisées à la périphérie. Très pittoresque, une cabane à bateau (appelée « boat house » en Angleterre) vient sublimer ce cadre particulièrement apaisant.

Depuis les coulées (allées) aménagées dans la partie boisée du parc, la vue sur le château est saisissante !

Façade Nord depuis les bois

La dynamique du Parc à l'Anglaise invite à la promenade et à la rêverie...

Étang avec façade Nord en arrière plan

 

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